Septembre est un mois de transition pour les abeilles. Il peut faire encore très chaud mais les températures nocturnes peuvent être très basses.
Si on observe les planches d'envol on peut commencer à voir quelques entrées propolisées. On voit de plus en plus d'abeille avec des pelotes de propolis. C'est donc le moment pour mettre en place les fermetures d'entrées. Ici nous n'avons pas encore de pression du frelon asiatique et il fait encore très chaud donc pas forcément judicieux de fermer plus tôt.
Le déplacement des lanières est une opération facultative mais vivement conseillée par les GDS et préconisée par les fabricants.
Cela permet d'avoir une efficacité proche des 98%. Ce pourcentage permet d'avoir des colonies en bonne santé avec un seul traitement.
En effet, le varroa a un "coefficient reproducteur/multiplicateur annuel" de 50. Autrement dit, 50 varroas à la reprise de ponte en janvier donnera 50x50=2500 varroas après la miellée d'été. Il faudra 98% d'efficacité pour revenir aux 50 varroas. Avec une efficacité de 95% on partira en hivernage avec 125 varroas. Cela donnera 125x50=6250 !!! varroas en année 2 et ainsi de suite. Ces données sont certes théoriques et statistiques mais permettent de comprendre que rien ne doit être négliger surtout que personne ne sait réellement l'infestation qu'il y a dans les ruches.
La ponte a bien repris en Haute-Provence et ça miellotte sur la sarriette ou le lierre. Pas suffisamment pour emmagasiner du miel mais assez pour stimuler la ponte.
Les surfaces de couvain augmentent et se déplacent.
Pour une efficacité maximale, mieux vaut avoir les inserts au centre de la grappe avec des faces de couvain de part et d'autres des lanières. Les journées et nuits d'octobre vont se rafraichir, les grappes se resserrer et les mouvements des abeilles dans la ruche diminuer.
On en profite pour gratter également les inserts propolisés. Mais on ouvre pas toutes les ruches. Par expérience les ruches qui avaient très peu de couvain en fin de miellée de lavande ont juste agrandi les petits ronds de couvain sans se déplacer latéralement. De même en contrôlant régulièrement les poids on s'aperçoit que les ruches ayant faiblement consommé ne se déplacent pas beaucoup.
Durant cette opération on fait une dernière vérification. Les couvains qui n'étaient pas forcément très "jolies" du fait de la présence du varroas en aout, doivent pas contre à cette date être satisfaisant. On hésite pas à réunir les colonies faibles.
De même, les populations d'abeilles sont adaptées aux volumes. On partitionne si nécessaire sur 6, 7 ou 8 cadres
Comme chaque mois, toutes les ruches sont pesées. Cette année les corps en sortie de lavande étaient très lourds mais on peut constater une perte d'environ 4kg depuis 7-8 semaines. Les colonies se sont donc fait de la place pour pondre. Elles ont encore les corps bien lourds avant la "saison mortes".
Toutefois, on a toujours quelques ruches qui sortent du lot et qui sont un peu légères. On hésite pas à nourrir avec de l'Apiinvert, sirop concentré à 76%. deux ou trois litres suffisent pour remonter les ruches à un poids correctes.
Avec la belle semaine de ce début de décembre, nous en avons profité pour faire notre pesée mensuelle et un dépistage varroas.
En Haute-Provence, là ou il n'y a plus de couvain, la consommation a été très faible (moins d'un kilo). Les nuits ont été plutôt fraiches avec de nombreux jours de pluie. 2-3 % des ruches ont tout de même été nourries, toujours au sirop liquide concentrée à 75% avant de passer au candi le mois prochain.
En Basse-Provence, les ruchers du pourtour méditerranéen ont ramassé du romarin, environ 2kg de moyenne mais allant jusqu'à 5kg. Avec la belle floraison automnale du romarin et les chaleurs de mi novembre et début décembre, les ruches ont également bien pondue et sont sur 3/4 beaux cadres de couvain avec oeufs, larves et operculés.
Les ruchers un peu plus à l'intérieur des terres ont également profité du romarin mais comme les chaleurs sont moins fortes, il n'y a eu ni gain, ni pertes de poids. 5 à 6% des ruches ont tout de même été nourries.
L'efficacité du médicament doit être supérieure à 98% pour être tranquille jusqu'à l'année prochaine. Or la ponte a été très intense dès le début du mois d'aout. Par conséquent, les colonies sont sans doute parties en hivernage avec un nombre plus important de varroas (mais aussi plus d'abeille). Nous avons également reçu un mail de notre GDSA nous disant que quelques résultats de dépistage n'étaient pas très encourageants.
Nous avons dépisté un rucher en Haute-Provence, là ou il n'y a plus de couvain pour la quasi totalité des ruches. Nous avons utilisé du tactik sur un papier graissé et la chute en 30h oscille entre 0 et 50 varroas avec une moyenne de 20. Cette chute est tout à fait acceptable même si traitement hivernal va probablement s'imposer surtout sur les ruchers de basse-Provence.
Malgré l'alerte du GDSA, l'arrêt de ponte et la consommation automnale très faible vont dans le sens du dépistage et le fait que la charge en varroa est faible. En effet, une colonie surinfestée aura tendance à "surpondre" tard en saison pour compenser les mortalités dues aux varroas. Par conséquent ces colonies consomment beaucoup plus que la moyenne.
L'emplacement de ruches représente selon moi 50% du travail de fait.
En effet, un peu comme les terres agricoles plus ou moins riches, tous les emplacements de ruches ne se valent pas. l'apiculteur a la chance de choisir "sa terre agricole". Et c'est souvent les mauvaises années qu'on reconnait un bon emplacement.
Chaque apiculteur a des critères différents pour considérer qu'un emplacement est bon même si le critère de production est bien évidemment une constante chez beaucoup de monde.
Certains de nos emplacements appartenaient à mon grand-père alors que d'autres sont abandonnés au bout de quelques années seulement. Trouver un bon emplacement en sédentaire ou d'hivernage est un travail fastidieux, long et parfois décourageant.
Long car même si on pense avoir trouvé la perle rare qui est décrite dans tous les livres apicoles (abrité du vent, bien exposé, flore variée...) la réalité est bien différente et les colonies ne semblent pas être à leur place. Il y a un "effet rucher", un ensemble de composante que l'on ne maîtrise pas et qui fait la beauté de ce métier. Au final c'est l'expérience, des années et des années à essayer de nouveaux emplacements, qui permet de trouver des ruchers ou les colonies semblent en pleine santé et produisent régulièrement que l'année soit bonne ou mauvaise. Parfois déplacer le rucher de quelques dizaines de mètres suffit pour tout changer !!!
Fastidieux car souvent l'emplacement idéal, à flanc de colline entre montagne et plaine, est souvent aussi l'emplacement idéal de l'urbanisation. De plus entre cultures fruitières ultra traitées et déserts apicole, il faut souvent s'éloigner de la plaine et remonter au coeur des montagnes mais dans ce cas là on s'éloigne d'une diversité florale non négligeable.
C'est un travail parfois décourageant car après avoir parcouru la colline en long en large et en travers et qu'on pense avoir trouver l'emplacement parfait, il n'est pas rare d'avoir un refus du propriétaire. Pire encore, après avoir préparé l'emplacement et transhumé les ruches, les propriétaires des piscines confondant souvent guêpes et abeilles sont prêts à tout pour vous faire partir de leur confort de citadin campagnard....
L'automne (un jour de mistral) est une bonne période pour chercher de nouveaux emplacements. Les feuilles tombent et cela permet de mieux apprécier le paysage. Google maps est un outil bien utile et permet à la fois un premier repérage et une visualisation de l'ensemble de l'aire de butinage avec les possibles "zones à risques". Enfin nous testons les emplacements environ 3 ans pour avoir une meilleure idée du potentiel du rucher. Car certes la production est importante mais la qualité d'hivernage, le faible nourrissement ou encore le côté pratique pour l'apiculteur ne sont pas négligeables.
Ce type de pesée, après de nombreux essais, est fiable au kg près. Une seule pesée suffit contrairement à la pesée latérale. En effet comme il est fréquent d'avoir des colonies décentrées sur la droite ou la gauche il vaut mieux peser une fois de chaque côté et additionner les poids pour avoir un poids plus juste. Une colonie sur l'arrière ou l'avant est beaucoup plus rare, donc une pesée arrière suffit.
Enfin, pour estimer les réserves, il faut connaitre le poids de sa ruche vide (avec des cadres vides bien sûr).
Rien n'empêche de se fabriquer un pied et faire levier pour moins forcer mais cette technique est un peu plus lente est valable si on a que quelques ruches à peser
Nous partons en hivernage avec des ruches pesant fin aout 34kg soit grosso modo 20kg une ruche vide + 2kg d'abeille = 12kg de provision. Les ruches perdent ensuite 1kg par mois de moyenne. Cette perte de poids hivernale n'est bien sur pas linéaire et on peut avoir une grosse perte un mois puis un poids se stabilisant pendant 2 autres mois. Les variations sont souvent importantes en septembre/octobre et février/mars en fonction des éventuelles rentrées de nectar et coup de froid. C'est pourquoi nous pesons tous les mois voir tous les 15j en mars/avril. l'évolution de la perte de poids est tout aussi interessante que la perte elle même de poids. Pas d'affolement si une ruche consomme 2kg de provision un mois. Par contre à partir de 3 ou 4kg, nous complétons avec un nourrissement pour atteindre un poids théorique en fonction du mois. Au delà de 4kg, vaut mieux ouvrir la ruche et vérifier s'il n'y a pas de problème.
Habituellement en sortie de miéllée de lavande, après récolte, les ruches sont plus proches des 36-38kg mais cette année avec tous les orages on était plus souvent aux alentours des 30-32kg. Les ruches avaient donc, pour la période, moins de provision mais beaucoup de couvain. Comme espéré, les colonies bien populeuses pour un mois d'aout en Haute-Provence ont rentré du nectar en septembre, surtout les secteurs ou il y a de la sarriette. Il n'y a pas eu de perte de poids voir un gain même. Cependant environ 15% des colonies ont tout de même été nourries.
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Après avoir transvaser une quarantaine de ruche d'un jeune api qui a reçu son matos un peu tard, on a pu confirmer ce qu'on avait constaté sur nos ruches témoins.
80% des colonies n'ont plus de couvain en Haute-Provence. Les 20% qui ont 2 petits rond de la taille d'un poing sont souvent des "abeilles jaunes" ou des essaims. Ces derniers ont toujours tendance à pondre plus tard en saison.
Mais en règle générale, l'abeille noire a stoppé sa ponte depuis le coup de froid/pluie de fin septembre, début octobre et ce malgré les fortes chaleurs de ces dernières semaines.
En effet, avec les fréquentes pluies estivales, le pic de floraison automnale s'est retrouvé cette année en aout. La sarriette qui a fleurit en octobre l'an dernier, était finie mi-septembre, alors que c'est une floraison plutôt longue.
Avec l'administration du médicament fin juillet, début aout, ce dernier a donc été efficace dans une période sans couvain. C'est donc plutôt une bonne nouvelle. De plus les chutes des températures la semaine prochaine auront peu d'impact sur nos colonies. Rien de pire qu'une chute brutale alors que les colonies sont encore sur 3/4 cadres de couvain.
En basse Provence et sur le pourtour méditerranéen, les colonies sont quant à elles sur 2 cadres de couvain en moyenne. Après une belle floraison du fenouil, la nature est encore bien fleurie avec notamment de la fausse roquette permettant aux colonies de maintenir la ponte.
Comme souvent en apiculture et plus largement en agriculture c'est souvent le climat et les saisons qui dictent nos actions...
L'objectif de transhumer les ruches sur des lieux d'hivernage plus chauds et plus précoces est avant tout de faire des essaims.
Pour cela il nous faut des colonies très populeuses dès l'automne avec le maximum de couvain pour avoir des grosses colonies au printemps prochain....
Rien ne sert donc de se presser pour redescendre les ruches car il y a souvent bien plus de fleur et d'eau en Haute-Provence qu'en basse Provence. La surface de couvain est alors en expansion durant le mois d'aout et septembre...
C'est généralement une semaine de pluie et/ou mistral rafraîchissant subitement les températures notamment nocturnes qui provoque une inversion de la courbe de surface de couvain. Cette semaine est souvent le signal pour redescendre les ruches plus au sud... Les colonies profitent alors d'un second automne pour faire leurs abeilles dites d'hiver et augmenter la taille de la grappe.
Cette année nous avons donc redescendu fin septembre les ruchers du haut plateau d'Albion. A plus de 1000m d'altitude, les températures nocturnes minimales commençaient à se stabiliser en dessous les 10°C après une première vague de froid aux alentours du 25 septembre. Nous avons ensuite attendu la vague de froid d'octobre de ces derniers jours pour redescendre les autres ruchers transhumants. Entre le nord et le sud Luberon il y a généralement 4-5°C d'écart et le pourtour méditerranéen a souvent presque 8-10°C de plus en température nocturne par rapport à la Haute-Provence. Autant dire qu'avec des transhumances bien calculées on gagne un mois de ponte soit plus d'une génération d'abeille.
Dernière ouverture de ruche jusqu'à mars 2019...
Le jour même de la récolte du rucher, nous visitons les ruches et administrons le médicament. Nous fonctionnons ainsi, tout d'abord pour soigner rapidement et ensuite, pour avoir un confort de travail car plus tard en saison les colonies seront agressives. Nous pouvons fonctionner ainsi car nous ne récoltons pas les corps de ruche.
Tout d'abord nous pesons les ruches. Elles doivent avoir environ 14kg de provision pour arriver jusqu'aux premières grosses rentrées de nectar de 2019.
Ensuite, nous feuilletons cadre par cadre en partant d'une rive jusqu'à l'autre. Pas besoin de sortir tous les cadres et de les regarder. Rien qu'au poids nous savons si c'est un cadre de miel ou de couvain. Nous sortons uniquement les cadres de couvain pour faire un control visuel.
Et les années se suivent et ne se ressemblent pas du tout. L'an dernier, avec la sécheresse les colonies étaient en moyenne sur 2-3 petits cadres de couvain, voir pas de couvain du tout, et 17 à 20kg de provision. Nous avons donc "dégorger" d'un ou 2 cadres de miel les corps de ruche pour permettre à la reine de pondre. Cette année, avec déjà 3 orages en juillet, c'est le cas de figure inverse. Les colonies sont sur 4/5 cadres de couvain de moyenne, avec des colonies sur 8/9 cadres de couvain. Il n'y a pas trop d'intervention à faire sur la plupart des ruches mais les poids des grosses pondeuses oscillent entre 8 et 10kg de provision. S'il n'y a pas une petite miellée d'automne de lierre ou de sarriette, ces ruches seront à surveiller et nourrir si besoin.
Lors de cette visite il n'est pas rare d'avoir des cadres de couvain séparés par des cadres de miel. Nous réunissons les cadres de couvain au centre de la ruche afin d'avoir une efficacité maximale du médicament.
Ne pas hesiter à réouvrir la ruche dans 4 à 6 semaines afin vérifier que les bandelettes sont au niveau de la grappe et les déplacer si besoin pour une efficacité optimale
En octobre les travaux aux ruches sont limités à de la surveillance principalement.
Certes, il nous reste quelques transhumances à effectuer mais nous attendons la pluie qui se fait toujours aussi attendre. En effet, la côte bleu et le sud Luberon sont particulièrement sec cette année et les fleurs se font rares. à l'inverse, la Haute Provence a pu profiter de quelques minces pluies et avec les températures très douces, les colonies y sont mieux qu'en bas.
Octobre et novembre sont consacrés principalement à la remise en état du matériel.
Notre matériel est en bois ce qui a pour avantage d'être facilement réparable. Nous changeons toutes les parties étant abimées ou pourries par les champignons et l'humidité. Mais le bois n'est pas éternel. Nous achetons tous les ans environs 5% de matériel neuf. Il faut donc monter, marquer et peindre le matériel que nous achetons et/ou fabriquons.
Des colonies sont mortes toutes l'années, environ 17% pour 2017. Le matériel rentré à l'atelier est gratté, puis désinfecter à la flamme et enfin réparer et repeint. Nous utilisons du thermopeint pour cela. Comme nous peignons que l'extérieur, le matériel est beaucoup moins résistant qu'avec de la cire microcristalline mais le pouvoir isolant notamment contre les rayons du soleil en été n'est pas négligeable en Provence.
un gros mois après la dernière récolte, toutes les ruches sont à nouveau pesées. Leur consommation, l'activité sur la planche d'envol et les rentrées de pollen nous renseigne sur ce qui se passe dans les ruches.
Malgré le manque de pluie, les colonies ont trouvé du pollen et on doublé leur surface de couvain. Fin septembre et début octobre ayant été très chaud, cette surface de couvain a vraisemblablement encore grossit. J'aime bien, à chaque fois que je vais aux ruches, prendre une ruche témoin, qui me parait être la moyenne du rucher et ouvrir afin de vérifier les observations extérieures. Au fil des années cela donne des connaissances qui évite bon nombre d'ouverture inutile par la suite et permet d'anticiper certaines de nos actions.
En fermant l'entrée 20s on peut compter facilement le nombre d'abeille arrivant avec du pollen. Ici une dizaine, soit une abeille toutes les 2s..... l'élevage a bien repris....
La cire d'opercule provenant des différentes récoltes est stockée dans des sacs en toile de jute.
Elle est fondue avec de l'eau, à feu doux, dans une chaudière.
Le mélange est transvidé dans des gamates légèrement évasées pour faciliter le démoulage.
En refroidissant lentement toute la nuit, la cire plus légère remontera en surface et les impuretés, propolis, miel et eau resteront au fond. Il ne faudra pas oublier de mettre un peu d'eau pour éviter que le pain ne colle à la gamate. Et d'isoler les gamates pour un refroidissement lent sinon le pain se craquellera et pourra casser lors du transport chez le cirier.
La récolte dure environ tout le mois d'aout. La floraison est tardive sur Vachères et s'étale tout le mois de juillet.
Cette année nous avons commencé mi juillet, soit 15jours en avance. Chaque jour nous faisons un rucher d'une quarantaine de ruche. Le matin nous récoltons, l'après midi nous visitons les ruches et en fin d'après midi, nous posons les chasses abeilles sur le rucher qui sera récolté le lendemain.
Lors de la récolte et malgré l'utilisation du chasse abeille, nous soufflons les dizaines d'abeilles restantes afin de n'en ramener aucune à la miellerie.
La visite d'automne est souvent rapide car il y a très peu de couvain à vérifier et les interventions et manipulations sont minimes. Cependant elle est cruciale car c'est la dernière fois que nous ouvrons les ruches de la saison et ce jusqu'à mars de l'année prochaine...
Une fois récoltées, les ruches sont pesées avant ouverture. La plupart ont la quantité de miel nécessaire pour l'hivernage soit 12 à 14kg de provision. Nos ruchers ne sont pas sur les plateaux couverts de champs de lavande. Il n'y a donc pas de blocage de ponte car entre la lavande sauvage et les différents biotopes, les colonies trouvent toujours du pollen. La production est donc moins importantes mais les colonies ne souffrent pas. En sortie de lavande nous avons même, cette année qui est particulièrement sèche, 2 à 3 cadres de couvain. Le nid à couvain va grossir en septembre avec l'arrivée du lierre, de la sarriette et espérons le des orages
Nous laissons beaucoup de miel à la ruche car aout est un mois avec quasiment aucune rentrée de nectar et une ruche perds environ 2kg de miel soit un cadre de provision. Lors de la floraison du lierre et de la sarriette en septembre, les colonies vont augmenter la ponte et s'il n'y a pas encore eu d'orage, elles vont continuer la consommation de leur provision.
A l'inverse si les orages sont fréquents avec des belles chaleurs, certaines belles colonies peuvent stocker quelques kilos de miel en plus. C'est pourquoi nous pesons tous les mois les ruches. Afin que le nid à couvain ne soit pas bloqué. Nous retirerons un cadre ou deux de miel supplémentaires si besoin
Lors de la pesé des ruches, nous aurons une grande attention aux colonies ayant peu de provision. Elles peuvent être malades ou bourdonneuses et/ou comme c'est souvent le cas être très infestées de varroas. Du coup en réaction, elles surpondent mais cela entraine une surconsommation des provisions (sans compter l'épuisement de la reine). C'est pourquoi nous préférons administrer le médicament le plus rapidement possible soit le jour même de la récolte afin d'éviter ces cas de